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  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

NOTE D’INFORMATION SUR LA STRATEGIE DE LUTTE CONTRE UNE EVENTUELLE INVASION DU CRIQUET PELERIN AU BURKINA FASO


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Le Plan national d’urgence acridien sera activé en cas de nécessité

 



Le Criquet pèlerin (Schistocerca gregaria) est considéré comme l'un des principaux fléaux de l'humanité en raison de ses graves invasions et des conséquences désastreuses que celles-ci engendrent sur les plans économique, social et environnemental. En période d'invasion généralisée, ses essaims peuvent envahir plusieurs milliers de km².
En rappel, le Burkina Faso a connu au cours de la campagne agricole 2003-2004 une invasion sans précédent d’essaims d’individus matures de criquets pèlerins qui ont infesté 111 477 ha dont 62 673 ha sur les cultures. Cette invasion acridienne a entrainé des pertes importantes sur les productions agropastorales, une migration des populations touchées, une forte dégradation des pâturages dans les zones d’élevage et des effets ou impacts psychologiques importants sur les populations victimes.
Selon la note d’information de la FAO en date du 22 janvier 2020, la situation acridienne que connaissent la Région Centrale (Corne de l’Afrique et le Moyen Orient) et la Région Orientale (Sud-Ouest Asiatique) est caractérisée par le développement de bandes larvaires et d’essaims du criquet pèlerin. Malgré les opérations intenses de lutte terrestre et aérienne pour diminuer le niveau des infestations et de propagation du ravageur, les bandes larvaires et les essaims ont continué à se former durant la période estivale dans la Région Orientale, en Inde et au Pakistan et dans la Région Centrale, au Yémen, en Arabie Saoudite et en Erythrée. Cette situation alarmante s’est poursuivie durant toute la période automnale de sorte qu’au mois de décembre 2019, davantage d’essaims se sont formés en Éthiopie et se sont déplacés vers l’Érythrée, le Djibouti, la Somalie et le Kenya avec de tailles pouvant atteindre souvent 60 km de long sur 40 km de large.
À ce jour, les essaims sont déjà au Soudan du Sud et en Ouganda. Il existe alors un risque que certains essaims atteignent dans les semaines qui suivent le Tchad et le Niger, voisin du Burkina Faso.

DCPM/MAAH

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