Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO, accompagné de ses collaborateurs  a présenté à la représentation nationale les projets de loi portant ratification d’accord de financement du Projet d’Appui à la Promotion de Filières Agricoles (PAPFA) et du Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA). Les députés ont,  à l’unanimité,  voté pour la ratification desdits accords.

Selon le ministre Salifou OUEDRAOGO, le  Projet d’Appui à la Promotion de Filières Agricoles (PAPFA), dont le coût de mise en œuvre s’établit à 40,1 milliards de francs FCFA, est financé par l’Etat burkinabè et ses partenaires que sont le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Fonds de l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole pour le Développement International (OFID). Il a démarré  en 2018 grâce au financement du FIDA. Le projet de loi concerne la partie du financement assurée par l'OFID, d'un montant de 20 millions  de dollars US. Le PAPFA va contribuer à la réduction de la pauvreté et à la stimulation de la croissance économique dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun. Il  mettra l’accent sur l’amélioration durable de la sécurité alimentaire ainsi que les revenus des exploitations agricoles intervenant dans les filières riz, maraîchage, sésame et niébé. La durée de mise en œuvre est de six ans.  

Le Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA) a pour objectif d’accroître la productivité du secteur agricole et l’accès au marché pour les petits producteurs, ainsi que les petites et moyennes entreprises dans les chaines de valeur ciblés dans la zone d’intervention du projet. Il interviendra dans les régions des Cascades, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Nord.  Il est financé par les bénéficiaires, l’Etat burkinabè et Banque mondiale,  à hauteur de 144,1 milliards de francs CFA pour une durée de six ans.

Le ministre Salifou OUEDRAOGO a rassuré les élus nationaux que la ratification de ces accords permettra de mettre en œuvre la politique agricole du Burkina Faso, déclinée dans le Plan National de Développement Economique et social (PNDES), d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales et de renforcer la production agro-sylvo-pastorale.