Aller au contenu principal
  • Burkina Faso / Unite - Progres - Justice

Transformation des exploitations familiales : Le ministre Salifou OUEDRAOGO expose les initiatives en cours


Projets Actualites

 

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO, a présidé la cérémonie d’ouverture des Journées de compréhension des exploitations familiales et de dissémination des évidences, ce jeudi 23 janvier 2020. Prévues pour durer deux jours, ces Journées ont pour objectif d’interpeller les décideurs et les partenaires techniques sur la nécessité d’engager des actions vigoureuses en faveur de la transformation des exploitations familiales pour favoriser l’atteinte des objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Elles s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Voix pour le changement », porté par une coalition d’Organisations de la société civile (OSC), soutenue par l’Organisation néerlandaise de développement (SNV).

 



« Aujourd’hui au Burkina Faso, il n’y a plus de doute sur la place et le rôle qu’occupent les exploitations familiales dans l’alimentation, la lutte contre la malnutrition et dans l’économie nationale. Elles produisent plus de 90% des denrées alimentaires », a dit le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO. Il a rassuré que son département travaille d’arrache-pied pour accélérer la mise en œuvre effective des politiques agricoles, particulièrement de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique qui consacre un statut à l’exploitation agricole et à l’exploitant, afin de renforcer et d’étendre les dynamiques entrepreneuriales en cours au sein du monde rural. Le ministre Salifou OUEDRAOGO a ajouté que les efforts d’appui et d’accompagnement du Gouvernement aux exploitations familiales afin de leur faciliter l’accès aux facteurs de production, à les renforcer et à les améliorer se poursuivent. Il a engagé les participants à ces Journées à s’impliquer activement pour formuler des engagements et des recommandations pertinentes pouvant favoriser leur transformation réelle et durable afin qu’elles jouent efficacement toute leur partition dans le développement du Burkina Faso.

Pour le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka DAO, l’importance des exploitations familiales pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est évidente. Cependant, l’accompagnement de l’Etat en leur faveur est insuffisant. D’où le plaidoyer collaboratif mené par un consortium d’OSC dont la CPF, pour une meilleure prise en compte des exploitations familiales. « Ces journées visent à inciter à l’action pour une réelle transformation des exploitations familiales », a dit pour sa part, Jeannette DEREGT, représentante résidente de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV).

Dans le même ordre d’idées, Dauda SAU, représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Burkina Faso, a confié que les exploitations familiales seront des acteurs clés pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que pour la lutte contre la pauvreté si elles sont mieux soutenues.

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO, a animé le panel introductif sur les enjeux et les défis de la transformation des exploitations familiales. La maitrise de l’eau, la gestion de la fertilité des sols, l’accès aux semences améliorées et la faible mécanisation de l’agriculture sont, entre autres, les défis relevés par le patron de l’Agriculture. Il a également présenté les actions mises en œuvre pour accélérer l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Il s’agit notamment de l’aménagements de périmètres irrigués, l’acquisition de tracteurs au profit des producteurs agricoles, la subvention par le Gouvernement des semences améliorées pour les agriculteurs et la mise à l’échelle prochaine du nouveau modèle d’exploitation agricole performant et résilient. En outre, la mise en place dans les prochaines semaines de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA), de l’assurance agricole et du Fonds de développement agricole auprès de la Banque agricole du Faso permettront d’accroitre la production et la productivité agricoles. La création de l’usine de montage de tracteurs et de l’unité de fabrication d’engrais à Koupèla au cours de cette année s’inscrit dans cette dynamique.

DCPM/MAAH

Haut de page


Partager sur :